
Après un été frustrant où nos deux skippers voyaient la construction de leur bateau prendre du retard jour après jour, les événements se sont précipités. Jeudi prochain, le class40 devrait toucher l’eau pour la première fois.
En mode « Sanglier »
Simon et Valentin sont passés en mode « sanglier » fonçant tête baissée, travaillant 7 jours sur 7 parfois jusque tard dans la nuit afin de réduire au maximum le délai entre la mise à l’eau et les premières navigations, car à un mois du départ de la Transat Jacques-Vabre, le temps est plus que compté ! Encore une fois, le duo démontre son excellente complémentarité se partageant et s’épaulant dans les différentes missions à accomplir dans un temps record. Pendant que l’un harcèle les douanes et les affaires maritimes pour accélérer l’immatriculation de la bête, l’autre matelote le gréement courant. Pendant que l’un enchaîne les conférences de presse à Paris et les derniers événements sponsors à Genève, l’autre installe l’électronique du bateau... Et pas question de mollir ! Le bateau devra être amarré dans le bassin Paul Vatine, au Havre, avec tous ses concurrents le 18 octobre au plus tard. Entre temps le trio bateau/skippers devra faire connaissance et effectuer un parcours d’observation de 1000 milles nautiques afin d’obtenir son ticket pour le Brésil aux yeux de la direction de course.

"Le temps c’est de l’argent"
Ce vieil adage prend aujourd’hui tout son sens pour les deux skippers qui commencent à manquer cruellement des deux. Pour arriver à mettre au point un bateau aussi complexe, avec un timing aussi serré, le team va être obligé de sous-traiter des prestations qu’ils avaient initialement prévu d’effectuer eux-mêmes. Que ce soit sur la sécurité où sur la performance, les dossiers ne manquent pas ! En plus de ceci, le processeur de pilote automatique HR que nos deux skippers comptaient acheter d’occasion à une équipe IMOCA s’avère trop agé pour être mis à jour (il s’agit probablement de celui qui été sur PRB lors du Vendée Globe 2004-2005). Encore une fois, ils vont devoir casser leur tirelire.La bonne nouvelle c’est que vous pouvez les aider !
Dans une semaine, en même temps que la mise à l’eau, démarrera une opération crowfunding sur un mois, jusqu’au départ de la course. L’argent récolté servira à acheter le fameux processeur de pilote automatique HR, à embaucher un voir deux préparateurs techniques pour ne rien laisser au hasard en termes de fiabilité ainsi qu’à payer un ingénieur performance qui va les aider à calibrer au mieux l’installation électronique et à analyser les données enregistrées lors des navigations de début octobre afin d’accélérer le processus de prise en main de ce tout nouveau prototype.
Au total, c’est une somme de 20 000 CHF que Simon et Valentin vont essayer de trouver dans le mois précédent le départ. Les sponsors de dernière minute sont également les bienvenus, il reste plein de place sur les voiles de ce superbe voilier !!!
Nach einem frustrierenden Sommer, als unsere beiden Skipper Simon und Valentin zusehen mussten, wie sich der Bau ihres Bootes Tag für Tag verzögerte, wird nun die Zeit in der Bretagne knapp! Nächsten Donnerstag sollte die Class40 ersten Mal Wasser unter Kiel haben!
Gring ache und seckle!
Simon und Valentin arbeiten an sieben Tagen die Woche den ganzen Tag bis spät in die Nacht hinein, denn im letzten Monat vor dem Start des Transat Jaques-Vabre ist die Zeit mehr als knapp! Das Duo beweist einmal mehr seine ausgezeichnete Zusammenarbeit! Sie teilen sich die Arbeiten, die in Rekordzeit durchgeführt werden müssen, auf. Während Valentin das Zoll- und Schifffahrtsamt belästigt, um die Registrierung des Bootes zu beschleunigen, ist Simon mit dem stehenden und laufenden Gut beschäftigt (Einrichten des Masten und anbringen der Leinen). Während einer von ihnen Pressekonferenzen in Paris abhält und die letzten Sponsorentermine in Genf wahrnimmt, installiert der andere die Elektronik im Boot. Das Boot muss bis spätestens 18. Oktober im Becken von Paul Vatine in Le Havre (Starthafen) mit Valentin und Simon startbereit sein. In der Zwischenzeit muss sich das Trio, Boot und die zwei Skipper, kennenlernen und einen 1000 Seemeilen langen Qualifikationstörn absolvieren, um sich den Startplatz für das Rennen Transat Jaques Vabre zu sichern.

„weder Zeit noch Geld“
Dieses alte Sprichwort bekommt für die beiden Skipper nun seine volle Bedeutung, denn Beides fehlt ihnen jetzt! Um ein so komplexes Boot mit einem so straffen Zeitplan fertigstellen zu können, muss das Team Dienstleistungen, die es ursprünglich selbst erbringen wollte, bei Dritten einkaufen. Es ist unmöglich, zwei Monate Verspätung in einem Monat aufzuholen! Darüber hinaus ist der HR-Autopilotprozessor, den unsere beiden Skipper ursprünglich einem IMOCA-Team abkaufen wollten, zu alt für ein Update (dies ist wahrscheinlich derjenige, der während der Vendée Globe 2004-2005 in der PRB war). Das verursacht zusätzliche Kosten! Aber aufgeben ist keine Option! Die Skipper müssen ihre Sparschweine schlachten und brauchen noch zusätzliche finanzielle Unterstützung. Sie können ihnen dabei helfen.
Start einer Crowdfunding Operation. In einer Woche, am Tag an dem das Boot eingewassert wird, beginnt eine Crowdfunding Aktion, die bis zum Start des Rennens am 27. Oktober 2019 dauert. Mit dem gesammelten Geld wird einerseits ein neuer HR Autopilot gekauft und andererseits ein Performance Ingenieur engagiert, der ihnen hilft, die gesammelten Daten des Qualifikationstörns für die Kalibrierung der Instrumente zu nutzen, so dass der Prototyp, möglichst schnell eine sein Potential ausschöpfen kann. Weiter werden ein bis zwei Fachkräfte für die Vorbereitung von Regattabooten benötigt, um sicherzustellen, dass alle Systeme zuverlässig arbeiten und nichts dem Zufall überlassen wird. Das Ziel ist, in den letzten vier Wochen vor dem Start CHF 20‘000 Spendengelder zu sammeln!